Nos demandes
Réguler les nouvelles techniques de génie génétique !
De nombreux arguments juridiques et scientifiques plaident en faveur de la classification des nouvelles techniques de génie génétique comme appartenant au génie génétique et de ses produits comme étant des organismes génétiquement modifiés (OGM). Les procédés et les produits de ces nouvelles techniques de génie génétique doivent donc faire l'objet d'une évaluation des risques, d'une procédure d'autorisation, d'étiquetage et de traçabilité ainsi que d'un suivi. En cas de dissémination et de culture de plantes OGM, le lieu des sites de culture doivent être publiés.
Évaluer et surveillez les conséquences à long terme pour l'homme, les animaux et l'environnement
L’évaluation des risques est dominée par les études des entreprises qui sont en plein conflit d’intérêt puisqu’elle évalue leurs produits qu’elles sont intéressés à vendre sur le marché. À l'heure actuelle, il n’existe aucune donnée sur les effets possibles des produits issus des nouvelles techniques de génie génétique sur l'environnement et la santé. Il n'existe pas non plus de stratégie permettant d'évaluer et de recenser les risques associés à ces nouvelles technologies. Pour détecter et éviter des effets indésirables qui leur seraient associés, il est nécessaire de mettre en place suffisamment tôt une procédure systématique d’évaluation des risques. Ceci requiert une meilleure transparence de la part des industriels sur les procédés utilisés et l’analyse des produits pour permettre une évaluation indépendante des risques. Cette recherche est nécessaire. Dotons-nous des instruments pour y parvenir!
Assurer la détection, l'étiquetage et la traçabilité des OGM !
Dans le cas des autorisations d'OGM, les demandeurs sont tenus de fournir des procédures permettant d’identifier et de détecter les OGM ainsi que du matériel de référence. Dans le même temps, il faut promouvoir des projets de recherche aux niveaux national et européen pour le développement de méthodes de détection, par exemple à l'intention des autorités de surveillance, des agriculteurs, des producteurs et des vendeurs de denrées alimentaires, afin de mettre en place des systèmes de traçabilité efficaces et pratiques. L'identification ou l'étiquetage des produits issus des nouveaux procédés de génie génétique peut également être assuré temporairement par des systèmes de documentation afin de garantir la traçabilité.
Garantir la liberté de choix
La protection de l’élevage et de la sélection d’animaux et de plantes sans OGM ainsi que l'agriculture biologique et conventionnelle et la chaîne de production alimentaire sans OGM doivent être garantie sans compromis. Le droit des sélectionneurs, des agriculteurs et des consommateurs à la liberté de choix doit être garanti.
Renforcer le principe de précaution
Le principe de précaution ancré dans le droit suisse et européen doit être pleinement respecté et renforcé. Il est du devoir des politicien(ne)s de s’opposer à toute tentative visant à affaiblir ou abandonner le principe de précaution au profit d’une innovation à tout prix.
Promouvoir des concepts pour une agriculture durable
La solution du génie génétique est une fuite en avant. La sélection des plantes et des animaux doit être axée sur le long terme: une agriculture et une sélection écologique, l'adaptabilité des plantes à la sécheresse et aux conditions climatiques extrêmes, les cultures mixtes, l'efficacité nutritionnelle, les méthodes de culture respectueuses du climat, la préservation des ressources et des sols, des qualités nutritionnelles et physiologiques. Dans le cas des animaux, l'élevage doit être axé sur les performances par jour de vie, la bonne utilisation des aliments de base, la vitalité, les races à double usage, etc. Le financement public de la recherche dans ce domaine doit être augmenté. En outre, les variétés doivent être librement disponibles pour les agriculteurs et les éleveurs. Le brevetage de la vie doit cesser.